| CHAPITEAU ] — 520 — a d’arcs. 11 n’y a encore que quatre chapiteaux, un gros et trois plus petits, et il y a déjà six tailloirs. Du moment que les architectes se laissaient ainsi entraîner par une suite de raisonnements, la pente était irrésistible. Les arcs des voûtes (à cause de cette sorte de répulsion que les maîtres avaient pour les surfaces horizontales inoccupées), en forçant de subdiviser le tailloir du chapiteau, influèrent bientôt sur les piles. Dès 1250, on donnait déjà aux piles autant de colonnes qu’il y avait d’arcs, et par suite autant de chapiteaux; on arriva à donner aux piles autant de membres que les arcs avaient de nerfs, et les chapiteaux perdirent alors leur véritable fonction de support, d’encorbellement, pour ne plus devenir que des bagues ornées, mettant une assise de séparation entre les lignes verticales des piles et les naissances des arcs. Puis, enfin, comprenant que les chapiteaux n’avaient plus de raisons d’exister, les maîtres les supprimèrent complètement, et les arcs, avec toutes leurs moulures, vinrent descendrejusque sur les bases des piliers. C’est ainsi que par l’observation rigoureuse d’un principe, on