[. CHAPITEAU ] — 526 — il fallut suppléer au manque de force qui en était la conséquence par un plus grand développement donné à la corbeille ; on traça donc le bord supérieur de celle-ci de façon à le faire déborder les côtés du carré du tailloir, ainsi que l’indique la flg. 39. Il ne restait plus alors en porte à faux que les petits triangles A facilement soutenus par les crochets d’angle. Ges petits triangles même ne furent pas laissés plats, mais vinrent pénétrer le revers des crochets d’angle et le bord supérieur de la corbeille par un biseau qui évita toute surface horizontale, toute maigreur, tout porte à faux, si minime qu’il fût. Le tracé B explique cet arrangement de l’angle du tailloir sur le crochet destiné à le supporter. On conviendra que si le hasard a seul inspiré les architectes du xm e siècle, ainsi qu’on l’a quelque fois prétendu, ceux-ci ont eu un rare bonheur; le hasard eût été cette fois bien prévoyant et subtil. Ges transformations, ces perfectionnements s’en chaînent si rapidement, qu’il faut une grande attention pour en suivre toutes les phases. La corbeille débordant les côtés du tailloir carré restait fort en vue ; on décora son bord supérieur par un profd simple (iO), ou même quelquefois par un profd orné de sculpture (il).