Vierzehntes ABONNEMENT-CONCERT im Saale des Gewandhauses zu Leipzig. Donnerstag, den 2. Februar 1860. ~A/nV\AAT(QXTlAAnn/'/-~— Erster Theil. Ouvertüre (Op. 115) von L. van Beethoven. Iiecitativ und Arie aus der Oper M. Carafa, gesungen von Herrn Julius Stockhausen. „Le valet de chambre”, von D’lionneur, je n’y puis rien comprendre ! L’hymen jadis n’avait pu me tenter. . . Depuis le jour oü, sans me consulter, On a voulu me le defendre, Impossible de resister! Et d’ailleurs, comment resister? Ma Denise etait si jolie, Plus fraiche que la fleur des bois, Elle me semblait embellie Par son humble habit villageois. Moi dont la prüde et la coquette N’avaient pas su fixer l’amour, Moi que la plus vive Soubrette N’enchama jamais plus d’un jour, Pres d’une simple berg^rette Je tremble et soupire ä mon tour. Non, plus d’orage, Plus de nuage, Dans mon menage Je suis heureux, Et ma maitresse, Par sa tendresse, Saura sans cesse Combler mes voeux. Puis le doux mvst&re Vient tout embellir, Aimer et le taire, C’est double plaisir. Sans craindre le bläme, Heureux, soupirant, Epoux de ma fern me, Je suis son amant.