10 »volunld Je vostre Majeste. Et, quant ä la religion, vostredicte »Majestd peult estre esseurde que ce a estd le poinct que je pen- » se le plus, et que fut devant toutes cliose reis en avant, et »sans la widange duquel n'ensse voulu nullement emprendre; »mais, comme les parents, ä l’instance qui leur fut faict, ne »firent nnlle difficultd , et remirent le tont a ma volontd et »diseretion ; je asseure vostre Majeste que en cela je me »gonverneray ä son contentement, ne aiant chose qne j’ay »tant pour recommende , que nostrc vraye religion catholique: »de quoy vostre Majeste se peult entierement confyer. Par ainsy, supplie tres humblemcnt ä vostre Majestd, en conside- »ration de ce que dessus, voulol\; trouver ladicte allian- »ce bonne , et ne doubter qu’cn cecy et en toute autre cho- »se, je n ay rien plus ä coeur que l’honneur de Dieu et le »Service de vostre Majestd; comme j’espere bien, avecq le »temps, rendre de tout cela abondant tesmoignage. »Sire, je ne puis aussi delaisser d’avertir vostre Majeste »qu en Allemaigne , les lutheriens se doubtent fort de la paix (1) »entre vostre Majestd et le roy de France, et sont aprds pour »se derechef confederer. Iis voeullent aussi assenrer les diec- »teurs ecclesiastiques du Rliin que cela ne retournera en leur »prejudice, et qu’ils viveront avecq eulx en toute amitid, et »garderont la paix de la religion, et cela afin que lesdicts »evesque aient moins d’occasion de chereer, par crainte, »ailleurs, alliance ou protection, au desavantaige et prejudice »de 1 Empire. Us sont aussi apres de reduire leurs subjets, »conformement au reces de la dernidre diette, en teile sub- »jection et obeissance, qu’ils ne pourront, sans leur consen- »tement, servir aux potentats estrangiers Et corebien, Sire, »que ces choses ne pourront sembler de trop grand fondement, »si ne sont-elles du tout ä mespriser, et ay bien volu toueber »ung mot a votre Majestd. Je croy bien que icelle ne feroit » pas mal de austant plus entretenir 1 Obligation d’aucuns priu- »ces particuliers , et donner mesmement quelque pension au »lils du viel duc de Bruynzwycq, afin que tonte la Basse Saxe »iusse ä la ddvotion et commandement de vostre Majeste, (1) Vreczen Je gevolgeu (1er vrede (m. gacu.)