8 CORRESPONDANCE. 1670. King of Monfieur Boyleau 5 ) & a new little Piece 6 ) of La motche le Vayer 7 ). Monfieur Picart as I have writt you before hopes to compleat his obfervations about the meafure of the earth. This iummer Monfieur Mariotte intends to make an anfwer 8 ) to Monfieur Pecquet 9 ) about the fubjeft & feat ofVifion whieh hee will fhortly fend intoEngland &hee is likewife about a greater worke which will con- taine the Doftrine of Motion IO ). Where hee will examine the manner & force of im- pulfe, the nature of the medium through wich bodies paffe, & whether a bullet at the firft inftant of explofion paffe through a Little fpace of Vacuum according to Galileo’s Opinion the contrary to which hee hopes to demonftrate & then befides concerning the accélération of moved bodies foe that hee hopes to déclaré the whole Doftrine of Motion with newer Principles & clearer demonftrations then yet hath beene done. Monfieur Roberval Prints nothing butt difcourfeth much & is a very plaufible fpeaker & of acute reafonning. Monfieur Beuvot “) is about a great fpheare of ftone which is to be fett up in the Tuilleries which will bee 11 foot diameter butt not to turne round butt to ftand fixt like a maffive ornament. The Royal Académie for their Phyficall Exercifes have beene confidering the nature of cold & for their Mathematical after having examined the nature of Weight & caufes of gravity & rtated it according to the moft probable difcoveries they are paffed on to treat de vi percuffionis upon which fubjeét they are at Pre- 5) Vernon désigne l’Epitre au Roi que Boileau écrivit à cette époque ; elle contenait la fable de l’huître, que Boileau supprima ensuite. 6 ) Fra. de la Mothe le Vayer, Hexameron rustique ou les six journées passées à la campagne. Paris. 1670. in-i2°. ?) François de la Mothe Le Vayer, fils de Félix de la Mothe Le Vayer, naquit en 1588 à Paris, d’une famille noble; il mourut à Paris en 1672. Il fut précepteur de Philippe duc d’Orleans, frère de Louis XIV, et ensuite de Louis XIV. s ) PL Mariotte avait écrit: Nouvelle Defcouverte touchant la vue 1668. Cet écrit contient la découverte du punctum caecum de la rétine. Mariotte en conclut que le siège de la vision est la choroïde et non la rétine. A propos de cette conjecture, Pecquet publia l’écrit de la note suivante. Les lettres échangées au cours de cette discussion ont été rassemblées dans les Œuvres de Mariotte (voir la Lettre N°. 1621, note 2), dans l’ordre suivant: Lettre de Monsieur Mariotte à Monsieur Pecquet; Réponse de Monsieur Pecquet à la Lettre de Monsieur Mariotte; Seconde Lettre de Monsieur Mariotte à Monsieur Pecquet, pour montrer que la choroïde est le principal organe de la vue; Lettre de Monsieur Perrault à Monsieur Mariotte; ^ Réponse de Monsieur Mariotte à la Lettre de Monsieur I errault. 9 ) Pecquet, Nouvelle découverte touchant la vue, 1668. 10 ) E. Mariotte, traité de la Percufïion, ou chocq des corps, dans lequel les principales règles du mouvement font expliquées et démontrées par leurs véritables caufes. De ce I raité il exille plufieurs éditions ; la troifiême eft celle de Paris ,1679. “) Probablement Jacques Buot, membre de l’Académie des Sciences.