Les Ordres de saint Antoine, de saint Basile & des autres Fondateurs de la Vie Monastique en Orient ... Histoire Des Ordres Monastiques, Religieux Et Militaires, Et Des Congrégations Séculières de l'un & de l'autre sexe, qui ont esté éstablies jusqu'à présent

TJ4 Histoire des Ordres Religieux, Coftis ■ ^ e ^' ion I e Décembre 1696. aïant aulïi obtenu la perniifîîon de celebrer à certains jours de l’année dans l’Eglife de cet Hofpice , conformément à leur Rit 5 ce qu’il fit pour la pre mière fois le 9. Février 1697. j our faint Ephrem de Syrie, dont la feitc avoir efté transférée à ce jour. Francef. Quarcfm. Elucid.Ttrr. Sanftjt. Joann. Bapt. Du So- lier , Traciat. Htjl. de Patriarch. Alexand. LeFevre, Théâtre de laTiirquie. Le Monde de Davityr. Eugene Roger , Veïage de laTerre Sainte ; Et Mémoires Manufcrits. Capitre VIII. Des Moines Coptes ou Egyptiens.- C Omme c’eft dans l’Egypte que la Vie MonaRique a pris fon accroillèment, fous la conduite du grand laine Antoine , 8c d’une infinité de faints Solitaires qui ont peuplé les Dclerts de cette partie de l’Afrique 5 & que les Moines Coptes qui les habitent encore , reconnoilfcnt laint Antoine pour leur Perc 8c leur Fondateur : en parlant d’eux , nous traiterons plus amplement que nous n’avons fait dans les Cha pitres précédons, de leurs oblervances, 8c des ceremonies qui le pratiquent à la velture 8c à la profelfion de ces Religieux 5 mais il faut parler auparavant de l’origine du nom Copte , 8c. quelles font les erreurs de cette Nation , dont les Moines lont aulfi infectés.. il elt difficile de fçavoir d’où vient le nom Copte , que l’on a donné aux Chreltiens de l’Egypte qui ont fuivi les er reurs de Diolcorc. Chacun a donné lur cela carrière à les conjeétures.Scaligeracruque ce mot Copte n’eRoitque le mot Grec Æ.f7/ZtfJ-,dont on avoir retranché la première fillabcj 8c que e’eft de là que les Egyptiens lont appellés encore aujour d’hui par lesEthiopiensGz/'/w 8c Gibetu-fiL parlesArabes, Elchibth ou Elcupti. Le P. Kircher prétend que les Coptes ont pris leur nom de Copros, Ville d’Egypte, célébré autrefois parle com merce. Le P. Morin femble appuïer cette conjecture , en di- fant que tous les Marchands Indiens, Ethiopiens 8c Arabes, ( au rapport de Strabon ) trafiquoient fur la Mer-rouge à Co- ptos .5 8c qu’il eftoit probable , que les Arabes qui alloientfou-