Suite de la troisième Partie, qui comprend toutes les différentes Congrégations, & les Ordres Militaires qui ont été soûmis à la Règle de S. Augustin Histoire Des Ordres Monastiques, Religieux Et Militaires, Et Des Congrégations Séculières de l'un & de l'autre sexe, qui ont esté éstablies jusqu'à présent

Suite de la troisième Partie, Chap. XVIII. 131 •fa mort qui arriva l’an 1505. & elle n’a point fondé de Reli- frfres » s gieufes comme il prétend. Cet Auteur dit néanmoins dans la ^J'o/s Préface de fa derniere Edition que l’on y a reformé pluficurs J> *n pe dates qui n’étoicnt pas dans l’ordre &. qu’oa les a corrigées, B “ ’ ,J c’eft de quoi on ne s’apperçoit pas beaucoup, & on a fans doute corrigé des fautes par d'autres fautes. * » M Hev Bolland.4c7.j’5’. Janu.SimonMarini, rit. dell. B.B mant curé Marrarit. & Gentil. & delP. Gierenimo Fandatori de lia Relia. dc ‘ 1 . r t 1 ». 1 , . , ô copte aufl, de Padri del Buon Gieju. Jacob. Morand. T'ont. 7. add. ad u- Schoonc- rium il,, -fan. Jeronim. de Rubeis Hijl. Ravenn. lib. 9. Sil be * en at " Veftr. Marul. ntar. océan, di tutt. gli Rclig. lib. 5. pag. 558. Fondation* Barb. de Jur. Ecclef'. Tambur. de -jur. Abb. Morigia- Hift.^ cet Or- dell. Relig. Schooneb^K , Hijl. des Ord. Relig. Philipp. Bo nanni. Catalog. Ord. Religioj. part. 3. & Hermant. Hijlotre des de Ferme Ordres Relier 'To v ». 1. 1 an ,316 8; il parle de c-s Clccs Réguliers comme s’ils fubfiftoient encore; quoiqu’ils aient été (apprîmes par le Pape innocent X. l’an i6$i. Chapitre XVIII. Des Religieux Hospitaliers de ['Ordre de Saint Jean de Dieu > appelles en France les Freres de la Chanté, en Efpagne de /’Hofpitahté, & en Italie Face ben Fra îchi ; avec la V'ie de S 'Jean de Dieu leur Fondateur. L Es Religieux dont nous allons parler ont differens noms félon les differens pais où ils font établis 5 car en Efpa- guu ou ils ont pris leur or'gine , on ne les connoît que fous le nom de Freres de l’Hofpitalité, à caufe de l’hofpitalité qu’ils exercent envers les malades , & qui eff le propre de leur Inftitut : en Italie ils ne font connus que fous celui des Fre res Fate ben Fratelli, ou par abbreviation Ben Fratvlli-, à caufe qu’autrefois ils avoient coutume de demander ainfi l’aumô ne , comme ils l’avoient appris de leur Fondateur, & qu’en traitant de freres ceux à qui ils demandoient l’aumône , ils les exhortoient à bien faire & à avoir compaffion pour les pau vres malades 5 & enfin ils font appellés en France les Fre res de la Charité , à caufe que le Roi Henry IV. voïant que les’malades étoient traités avec un foin extraordinaire R ij