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NOUVELLE-CALÉDONIE La Nouvelle-Calédonie est une des plus saines de nos colonies, et les Européens peuvent s’y livrer impunément au travail de la terre. La chaleur y dépasse rarement 32 degrés centigrades. L’île renferme du charbon de terre, de l’or, du cuivre et des fers à acier de qualités remarquables ; elle est entourée d’îlots, et d’une ceinture de récifs dont les passes sont faciles à franchir. Le groupe des Loyalty, dépendant de la Nouvelle-Calédonie, se compose de Mare, Lifu, Uvea, des îles Pléiades, Beaupré et quelques autres très-petites entre Mare et Lifu. Les principaux objets d’importation sont : les vivres, les machines agricoles, les vêtements confectionnés, la quincaillerie, etc., etc. On exporte des tripangs,de l’huile de coco, de la nacre, de l’or, du sucre, etc , etc. Le mouvement commercial a été de 2,364,653 fr. en 1869, dont 2,190,953 fr. pour l’importation et 173,710 fr. pour l’exportation. C’est une colonie encore clans l’enfance, mais appelée à un brillant avenir. GROUPE I er EXPLOITATION DES MINES. SECTION A. — Combustibles minéraux (houilles, bitumes, goudrons, huiles minérales, etc.). La Nouvelle-Calédonie renferme de nombreux gisements de houille encore inexploités. Houille flambante. — Exposant : Garnier. SECTION B. — Minerais et Métaux. La Nouvelle-Calédonie possède de nombreux dépôts à ciel ouvert de fer chromé. I/analyse des échantillons envoyés par M l'ingénieur Garnier, à l’école des mineurs de Saint-Etienne a donné : peroxyde de fer 34 0/0, sesquioxide de chrome 61.333 0/0, alumine 0.114, magnésie 0.012, silice 4.625, matières non attaquées et pertes 0.016. L’extraction d’une tonne de minerai est évaluée à 11 fr. 50, et le trét pour France à 100 fr. Eu présence des prix de 110 à 180 fr. la tonne, offerts par MM. Cloüet, Dkla- crettaz et C ie , du Havre, l’exploitation des fers chromés de la Nouvelle-Calédonie présente un certain intérêt. Cette matière pourrait au moins remplacer avec avantage les pierres que sont obligés de prendre les navires relevant sur lest de cette colonie. Outre les fers chromés et des fers à acier (hématites brunes) de qualité supérieure, contenant eux-mêmes une certaine quantité de chrome (particularité assez remarquable), la Nouvelle-Calédonie possède des mines d’or. Le premier gisement découvert est exploité par MM. Hook et C ie , sur la rive gauche du Diahot, à Manghine. Le filon (rcef) a été rencontré à 35 ou 40 pieds de profondeur; il a environ 1 mètre de large, et se trouve dans un terrain composé de schiste micacé et de quartz. Les sables et les graviers ne contiennent que des grains très-petits ; les grains plus gros sont dans le quartz. — Le rendement de la mine est évalué à 6,000 fr. par tonne de terre. Exposants : Hook et C**. — Or et roches aurifères. C>' de la Nouvelle-Calédonie. — Quartz aurifère. C ic de la Nouvelle-Calédonie. — Fer chromé et fers à aciers. SECTION C. — Minerais non-compris ci-dessus (sel, soufre brut, grossite, etc. Exposant ■. Garnier. Soufre de l’île Ducos. Hydrosilicate de magnésie, pur, (soluble dans les acides et, par conséquent, propre à la fabrication de la magnésie).