Gr. VI. , , Cl. 52. PROCEDES ET APPAREILS DE LA MEUNERIE. 1NTRODICTIOX. La meunerie est incontestablement la plus ancienne des indus tries qui ont notre alimentation pour objet; c’est aussi la plus im portante, puisque, pour l’Europe seulement, elle représente un mouvement commercial de 20 milliards de francs. Nous ajouterons (jue la perfection de ses procédés et de ses produits va de pair avec les progrès de la civilisation et avec l’extension du bien-être social. Cependant, avant l’Exposition de 1878, elle n’avait été repré sentée, au point de vue matériel, que d’une façon trop sommaire dans ces grandes assises des arts, de l’industrie et du commerce dont l’Angleterre et la France ont été tour à tour les promotrices en 1851, x855, 1862 et 1867 ; l’exemple de ces deux nations a été suivi depuis par l’Autriche et les États-Unis. 11 semble qu’il était réservé à la France, dont les farines sont les meilleures du monde, l’honneur de grouper, pour la première fois en 1878, tous les perfectionnements qu’elle-même et les autres pays ont apportés dans les appareils et les procédés de la mino terie. Deux faits principaux se dégagent de l’abondance et de la va riété des machines de toutes sortes qui ont été exposées. Le pre mier, c’est la tendance de toutes les nations civilisées à retirer du blé le plus grand et le meilleur produit en farine, par l’amélio ration des appareils ordinaires de nettoyage, de mouture et de blutage. Le second, c’est la somme d’intelligence et d’efforts dé pensés, surtout à l’étranger, pour substituer aux meules, avec plus ou moins de succès, des appareils nouveaux ou réputés tels, dans le but de rendre la fabrication meilleure ou d’en diminuer le coût. Ces deux faits réagissent l’un sur l’autre et sont intimement liés; de telle sorte qu’il en résulte actuellement une lutte ardente entre