2 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. vn. lition définitive des A3 m ,8o de superficie accordés dans la section française. Au moment de cette répartition entre les exposants admis, A8 désistements se sont produits pour diverses causes, notam ment la crainte d’un ajournement indéfini de l’Exposition. Par suite, une nouvelle répartition de l’emplacement a eu lieu entre les 61 exposants restants. Un marché a été passé avec MM. Haret frères, entrepreneurs à Paris, pour l’installation complète de la classe moyennant une somme de 19,313 fr. ko cent.; les frais accessoires ont été, en outre, de 386 fr. 60 cent., ce qui représente un total de 19,700 lr., soit â5o francs par mètre, chiffre très élevé pour l’installation de vitrines en bois de sapin et sans ornement. Le comité d’installation a clos ses travaux le 10 décembre 1878, après l’apurement des comptes de son trésorier. Les produits de cette classe se divisent en deux catégories prin cipales : les produits de la boulangerie, comprenant le biscuit pour les troupes et la marine; et ceux de la pâtisserie, comprenant la pâtisserie grasse, la pâtisserie sèche et le pain d’épice. BOULANGERIE. Chez les peuples primitifs, la fabrication du pain était l’œuvre des femmes dans chaque famille. L’usage s’établit à Rome de confier à des artisans spéciaux le soin de préparer cet aliment; vers l’ère chrétienne on y comptait 300 boulangers, fabriquant différentes sortes de pains : des pains faits de fleur de farine, des pains au lait, au beurre, aux œufs. Le pain le plus recherché était pétri avec du jus de raisin sec; on le mangeait trempé dans du lait. Entre autres découvertes faites à Pompéi il y a soixante ans environ, on a déterré une maison portant le nom de four public, voisine d’une autre appelée la boulangerie. Dans toutes deux on a trouvé des amphores pleines de blé et de farine, des vases pour l’eau et des moulins de diverses grandeurs. Dans une pièce de la