PRODUITS DE LA BOULANGERIE ET DE LA PÂTISSERIE. 11 9 panetiers à 5 francs par jour; 19 brigadiers boulangers à 6 francs par jour; 19 boulangers pétrisseurs à 5 fr. 5o cent, par jour; t farinier à 4 fr. 75 cent, par jour ; 7 hommes de peine, dont 1 à 4 fr. 5 o cent, et 6 à 4 fr. 2 5 cent, par jour; 1 chauffeur à 5 fr. 5o cent, par jour; 1 graisseur à 5 francs par jour. La boulangerie n’emploie ni femme ni enfant. Le travail est continu de jour et de nuit. L’emploi de la vapeur a permis de diminuer le nombre d’ou vriers de 1 par four, soit 9 pour la journée de 9 A heures. Le montant de la dépense en 187G a été de : Farine 882,8i4 f 62° Sel 5,936 00 Levure de bière 57 38 Houille 22,162 45 Bois 31,638 19 La valeur des produits fabriqués pendant la même année s’est élevée à i,o4o,i 19 fr. 60 cent., savoir : Matières premières 929,909' 56° ou 89 p. 0/0 Frais généraux 36,812 82 ou 4 p. 0/0 Personnel 73,397 22 ou 7 p. 0/0 Total i,o4o,ng 60 L’introduction des appareils de pétrissage perfectionnés a amené une amélioration notable dans la fabrication et a permis de di minuer le personnel tout en conservant par four la proportion de pain produit. PÂTISSERIE L’art de la pâtisserie ne fut guère connu que sous Louis XI ou Philippe le Hardi, et quelle pâtisserie! Des gaufres, des nieules et des oublis que l’on criait dans les rues comme de nos jours on crie les plaisirs. Mais la pâtisserie se perfectionna rapidement. Au xiv° siècle, les gâteaux au beurre et au sucre apparurent sur les Gr. VU. Cl. 70.