34 LES COULEURS D’ANILINE EMPLOI DES COULEURS D’ANILINE DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION 1. Sur coton Il faut avant tout que le coton à teindre soit bien débouilli et même blanchi pour les nuances claires. Pour les nuances foncées telles que le brun et le noir, le blanchiment est inutile. Le coton doit être préalablement bien lavé, afin qu’il ne con tienne ni acide ni chlore. La présence d’un acide peut être constatée par le papier de tournesol du commerce, qui rougit quand on le presse contre la matière humide. On reconnaît la présence du chlore au moyen de papier amidonné à l’iodure de potassium ; on presse un morceau de ce papier sur le coton humide : si la marchandise reste incolore à cette place, elle ne contient pas de chlore ; dans le cas contraire, il se produit une coloration bleue. Le papier amidonné à l’iodure de potassium se prépare en cuisant t20 grammes d’amidon de froment dans un demi-litre d’eau, on y ajoute '10 grammes d’iodure de potassium et l’on passe dans ce mélange du papier à filtrer ordinaire. Après le séchage on coupe ce papier en bande et on le conserve dans de flacons bien bouchés. Si le coton contient de l’acide ou du chlore, il faut le laver à nouveau. Souvent, pour éloigner le chlore, on le passe par un bain d’anti-chlore (hyposulfite de soude ou de bisulfite). Les matières qui sont destinées à être teintes ou imprimées